Notions et connaissances travaillées :
- Ecosystème
- Modification du peuplement en fonction des conditions physico-chimiques
- Identifier quelques impacts dans un environnement
Compétence esprit critique : Une affirmation basée sur des observations multiples est plus fiable qu'une affirmation basée sur des observations limitées
Cette ressource comprend :
Des documents clés en main pour mener l’activité sur les plans scientifique et méthodologique :
- Un document ressource pour comprendre le déroulé de la séance et les objectifs à atteindre (PDF)
- Un diaporama de présentation pour accompagner le cours (PDF)
- Une fiche de synthèse (version vierge ou complétée) pour faciliter la trace écrite (PDF)
- Une activité d’approfondissement pour développer le notions scientifiques (PDF)
Une activité à mener sur tablette en classe (travail possible en autonomie ou à distance) : lancer l'activité
Une vidéo d’une spécialiste des ours polaires (à projeter en classe) évoquant sa mission scientifique en Norvège pour étudier ces animaux, qui vous aide à faire le bilan avec les élèves :
Lien vers la vidéo : https://vimeo.com/448886021/9300f4e93e
Déroulé :
L’ours polaire est une espèce emblématique de l’écosystème arctique. Il est aussi devenu le symbole des espèces sur lesquelles pèse la menace du réchauffement climatique. En 2017, la photographie d’un ours polaire amaigri fait le tour du monde via les réseaux sociaux. Elle est alors utilisée pour dénoncer les effets du réchauffement climatique, et de la fonte de la banquise induite. Le réchauffement climatique et la réduction de la banquise sont des tristes réalités. Mais qu’en est-il des populations d’ours polaires ? Leur condition physique est-elle vraiment plus mauvaise qu’avant du fait de la diminution de la banquise en Arctique ?
Les élèves mènent une enquête sous la forme d’une activité de science fictive pour tenter de répondre de manière rigoureuse à cette question. Ils coordonnent une mission scientifique dans une région polaire et participent à des mesures effectuées sur les ours polaires, pendant plusieurs années. Pour représenter les données récoltées, les élèves sont guidés pour tracer un graphique.
À l’issue de l’activité, tous les groupes n’ont pas les mêmes résultats : l’état de santé des ours dépend en effet de la région d’étude (trois sont proposées), de facteurs aléatoires représentant les fluctuations naturelles des populations sauvages, mais aussi les conditions rencontrées par les chercheurs. La discussion devrait permettre de faire ressortir l’idée selon laquelle il n’est pas possible d’obtenir une conclusion fiable concernant toute une espèce en menant une recherche limitée à une seule région ou pendant une seule année.
Les élèves regardent ensuite la vidéo d’une scientifique qui raconte ses missions de suivi d’ours polaires en Norvège et les méthodes qu’elle a employées. Elle insiste sur l’importance de s’appuyer sur des observations répétées afin de parvenir à des connaissances fiables, et explique pourquoi il n’est pas possible de tirer une conclusion à partir de la photographie d’un seul individu.
Avec l’activité d’approfondissement, les élèves travaillent sur la cascade de causes à effets qui relie un facteur physique déterminant de l’écosystème polaire – la température – et l’état de santé d’une population animale de cet écosystème – l’ours polaire.
Cette ressource fait partie du projet "Biodiversité et esprit critique" sur le site CQFD science et esprit critique, un site de la Fondation La main à la pâte pour mieux comprendre l’esprit critique, s’immerger dans des questions de science et de société et partager des ressources pédagogiques.
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