Dans ce projet, les élèves abordent la notion de volume sonore : ils prennent conscience de la nécessité d'un outil de mesure scientifique pour évaluer objectivement si un son est plus ou moins fort (séquence 1). Ils pourront alors comparer plusieurs sons de volumes sonores différents, par exemple dans leur quotidien, et les placer sur une échelle de bruits qu'ils pourront enrichir au fur et à mesure de l'année et des opportunités (séquence 3). Cette séquence est aussi l'occasion d'aborder les risques pour l'oreille en cas de volume sonore trop élevée. Une dernière séquence vient alors compléter le projet en proposant aux élèves d'imaginer un protocole pour atténuer un son.

Des outils pour l'enseignant et l'élève

Le projet « Qu’est-ce que le bruit ? » s’articule autour de trois séquences (quatre activités en tout, d’une durée moyenne d’une heure et demie) qui proposent d’utiliser un outil numérique pour aborder la notion de niveau sonore : FizziQ Junior. Cette application transforme les tablettes en laboratoire portable, en exploitant les capteurs qui y sont présents pour réaliser des mesures.

Les trois séquences de ce projet peuvent être menées indépendamment. Nous encourageons le professeur à faire sa propre progression adaptée à ses élèves et au temps disponible. Toutefois, nous conseillons de réaliser d’abord la séquence « Le niveau sonore : de l’impression à la mesure » pour introduire les notions relatives au volume sonore et permettre aux élèves de s’approprier l’outil numérique FizziQ Junior. Les séquences suivantes permettent de consolider les connaissances des élèves sur le niveau sonore et sa mesure.

Les différentes ressources comprennent des éclairages pédagogiques et scientifiques pour aider l’enseignant à prendre en main FizziQ Junior et à l’utiliser avec ses élèves lors d’une séance en classe, ainsi que pour lui donner les clés scientifiques pour comprendre la notion de son et les phénomènes sous-jacents.

Pourquoi étudier la question du bruit sous l’angle du niveau sonore ?

Nous avons choisi de traiter le sujet du bruit du point de vue du volume sonore, car il s’agit souvent de l’origine des sons perçus comme de la pollution sonore. Sous cet angle, le bruit est l’une des nuisances qui génèrent le plus de plaintes et il constitue un facteur clé pour améliorer la qualité de vie de chacun.
Or, dans les écoles, le bruit est partout ! Et les effets du bruit sur les comportements et l’apprentissage des enfants, ainsi que sur les enseignants, ne sont plus à démontrer : fatigue, stress, déconcentration, perte d’audition, acouphènes…
Dès lors, ce projet s’inscrit dans une volonté de sensibiliser les élèves à leur environnement sonore et aux conséquences que peut avoir le bruit sur leur bien-être et leur santé, afin de favoriser une école moins bruyante.

Quelle est la différence entre un bruit et un son ?

On appelle « son » (ou « phénomène acoustique ») tout ce que l’on entend : c’est la sensation auditive provoquée par une onde acoustique qui se propage jusqu’à notre oreille. Autrement dit, c’est un signal, physique et objectivable, perçu par notre sens de l’ouïe.
Le terme « bruit » est quant à lui fondé sur le ressenti : c’est un phénomène acoustique produisant une sensation auditive considérée comme indésirable, souvent avec une connotation négative, parce qu’il n’est pas harmonieux (par opposition à la musique), qu’il est désagréable ou gênant. Ce concept est cependant subjectif : un phénomène acoustique peut sembler agréable à certains et désagréable à d’autres, notamment lorsqu’il perturbe l'écoute de l'environnement ou la communication. Par exemple, considérons quelqu’un qui écoute de la musique et un bébé qui pleure dans la pièce voisine : le « son » de l’un est un « bruit » pour l’autre. Par ailleurs, un même son peut devenir désagréable si sa durée augmente, indépendamment de son intensité, et deux sons de même intensité peuvent provoquer des sensations différentes.

Dans le langage courant, les termes « bruit »et « son » sont souvent confondus et en règle générale, les sons qui ne se comprennent pas comme de la parole ou de la musique sont assimilés à du bruit, même si leur perception n'est pas nécessairement désagréable. Ainsi, on pourra entendre quelqu’un dire, par exemple, que « le bruit de la pluie qui tombe est agréable », tandis qu’un son peut être qualifié d’insupportable.

Dans ce projet, nous proposons de considérer le bruit sous un angle scientifique, en s’attachant à une grandeur mesurable : la notion d’intensité (ou de volume) sonore.
Il convient toutefois de souligner que le concept de bruit n’est pas exclusivement lié à l’intensité d’un son : un même son peut devenir désagréable si sa durée augmente et deux sons de même intensité peuvent provoquer des sensations différentes.

Séquence d'activité "Le niveau sonore : de l’impression à la mesure"

Résumé : Les élèves comparent le niveau d’intensité sonore de plusieurs sons, d’abord à l’oreille. Ils mettent en évidence la nécessité d’un outil de mesure plus précis qu’ils utilisent ensuite (l’application FizziQ Junior, disponible sur tablette).

Consulter la séquence d'activité

Séquence d'activité "Construire une échelle de son"

Résumé : Les élèves s'approprient la notion de niveau d’intensité sonore en plaçant sur une échelle de bruits des sons de leur quotidien. Ils émettent des hypothèses sur la position relative de bruits qui leur sont familiers et utilisent un outil de mesure (l’application FizziQ Junior, disponible sur tablette) pour les confirmer ou les infirmer.

Consulter la séquence d'activité

Défi "Moins de bruit pour les voisins !"

[à venir]

Pour en savoir plus sur l’application FizziQ Junior, vous pouvez télécharger le guide d’utilisation ou consulter le site de l’application.

Si vous souhaitez réaliser une séance de prise en main guidée de FizziQ Junior, nous mettons à votre disposition un diaporama de présentation de l'application, que vous pouvez modifier et diffuser aux élèves .

Cette ressource est réalisée dans le cadre du projet « Usage des outils numériques en classe »