Ce projet a été lauréat d'un prix La main à la pâte (édition 2020)
En début d’année scolaire, les élèves ont des réactions très émotionnelles vis-à-vis des « petites bêtes » de notre environnement. Leurs échanges ont mis en évidence un manque de discernement lié à une certaine méconnaissance de ces espèces animales.
L'objectif du projet est de mieux connaître ces « petites bêtes » désaimées pour mieux respecter la biodiversité, en s’appuyant sur son raisonnement plutôt que sur ses émotions.
Dès la rentrée, le questionnement se met en place. Des problématiques se soulèvent, des hypothèses sont émises. La décision de conserver ce qui peut être un « nid » de moustiques permet la mise en place d’expérimentations, d’observations, d’anticipation, d’analyse… les synthèses progressives participent à la mise en réseau des différents éléments obtenus pour définir les concepts en jeu. La recherche documentaire et les connaissances apportées permettent d’élargir le projet et de faire lien avec le réchauffement climatique. Les points de vue et positionnements ont évolué tout au long du projet. Des controverses émergent: la classe prépare et mène un débat de controverses scientifiques / citoyennes.
Ce travail a été mené avec l'intervention de 2 étudiantes M2b MEEF (INSPE de Montpellier) en stage dans la classe durant 3 semaines.
Ce projet a été lauréat d'un premier prix ex-aequo La main à la pâte 2020.