Questions to the experts

Chez les plantes, il ne faut pas confondre transpiration et respiration. La respiration existe chez les plantes, mais sans mouvements respiratoires (l'oxygène est prélevé par les feuilles, les racines ou les tiges directement dans le milieu environnant), et elle ne se traduit pas comme chez l'homme par un dégagement de vapeur d'eau. Pour prouver que la respiration a lieu, il faut des équipements adaptés (sondes à oxygène)capables de montrer qu'une plante placée dans un récipient consomme de l'oxygène. Cela se fait au collège en cinquième. Pour le cycle 3 une recherche documentaire est suffisante.

Mais n'oublions pas qu'à la lumière la photosynthèse produit, elle, de l'oxygène. La plante doit donc être à l'obscurité. Si l'on place une bougie et une plante dans le même récipient fermé contenant beaucoup de végétaux, à condition de faire un témoin avec bougie et sans végétaux pour comparer, on peut s'attendre à ce que la bougie s'éteigne plus tôt (par défaut d'oxygène nécessaire à la combustion) dans le récipient avec les végétaux. Ceci complique sérieusement l'affaire, et oblige à comprendre dans un premier temps les principes de la combustion. Trop complexe en cycle3!
Le phénomène de rejet de buée chez l'homme est lié à une meilleure qualité des échanges respiratoires dans un milieu saturé en eau (d'où la buée rejetée et la présence d'un liquide nommé surfactant qui tapisse les parois des alvéoles pulmonaires). De plus les différences de température entre l'air qui a séjourné au fond des poumons et l'air de l'atmosphère environnante font que l'air chaud sortant des poumons aura tendance à contenir plus de vapeur d'eau qui se condensera au contact de l'air froid, d'où la buée. Mais la présence de cette buée ne prouve en aucune façon la respiration, elle est une conséquence du passage de l'air dans les poumons. Ce qui prouve les échanges respiratoires c'est bien la consommation de dioxygène, prélevé au niveau pulmonaire, distribué par les globules rouges du sang et utilisé par les mitochondries des cellules.
Chez les plantes, des échanges d'eau ont lieu aussi, mais pas forcément liés à des échanges repiratoires, il ne faut donc pas confondre transpiration et respiration. Les plantes peuvent se dessécher comme c'est le cas d'une salade mise sans sachet au réfrigérateur ou laissée à l'air libre. Les échanges ont lieu surtout par de minuscules orifices nommés stomates et présents à la surface des feuilles(invisibles à l'oeil nu), mais ils peuvent avoir lieu aussi directement à travers l'épiderme des feuilles. Une plante rejette ainsi beaucoup d'eau, mais quand elle peut en puiser dans son milieu environnant (par ses racines et éventuellement ses feuilles), cela ne pose pas de problème. On dit qu'elle "transpire", cette transpiration étant adaptée par des mécanismes automatiques aux conditions du milieu.
Voilà donc, par contre vous avez une piste intéressante à exploiter : celle de la transpiration :
Jusqu'à quand une plant peut-elle se dessécher et reprendre son aspect initial?
Comment la plante se procure-t-elle l'eau dont elle a besoin?
Quelle quantité d'eau contient une plante?

Bonnes recherches.