Biologie animale : croissance et vieillissement

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Biologie animale : croissance et vieillissement

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Scientific documentation

Contributeur(s)

Thème(s) Scientifique(s) 1er degré

Thème(s) Scientifique(s) 2nd degré

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CC BY-NC-SA 4.0 International

Au cours d’un cycle vital typique, l’organisme passe par différents stades successifs, de la cellule-œuf à la mort de l’organisme. Il faut noter que la croissance est un phénomène quantitatif caractérisé par une augmentation irréversible de taille et de masse tandis que le développement est un phénomène qualitatif caractérisé par la formation de nouveaux organes.

Au cours d’un cycle vital typique, l’organisme passe par différents stades successifs. Le cycle vital commence au stade de la cellule-œuf résultant de la fécondation et se termine avec la mort de l’organisme. L’œuf se développe d’abord en un embryon dont le développement et la croissance conduisent à la naissance d’une larve ou d’un jeune, appelé aussi juvénile. Il faut noter que la croissance est un phénomène quantitatif caractérisé par une augmentation irréversible de taille et de masse tandis que le développement est un phénomène qualitatif caractérisé par la formation de nouveaux organes.
 

Trois stades de la vie d'une mouche
Le développement de l'oeuf conduit à une larve asticot comportant plusieurs stades.
A l'issue de sa croissance, la larve se transforme en pupe, immobile et ne se nourrissant pas.
La pupe subit une métamorphose conduisant au stade adulte.

 

Les larves et les juvéniles ne se reproduisent pas, à quelques rares exceptions près, et c’est l’acquisition de la capacité à se reproduire qui caractérise l’état adulte.

Lorsque la durée maximale de vie, qui varie très largement selon les espèces, est atteinte, l’organisme entre dans une phase de vieillissement physiologique, qualifiée de sénescence, au cours de laquelle les fonctions deviennent de moins en moins performantes jusqu’à entraîner la mort. La mort est une caractéristique commune à tous les êtres vivants et peut être définie comme l’arrêt irréversible de toutes les fonctions de l’organisme.

La croissance des animaux est dite définie car, contrairement à de nombreux végétaux dont la croissance se poursuit tout au long de la vie, elle cesse lorsqu’une certaine taille, génétiquement déterminée et caractéristique de l’espèce, est atteinte.

Mais les modalités de la croissance varient selon les animaux. On parle ainsi de croissance continue lorsque l’augmentation de taille se poursuit en permanence jusqu’à ce que l’individu ait atteint la taille adulte caractéristique de l’espèce. C’est notamment le cas des animaux ayant un squelette interne comme les vertébrés ou de ceux à corps mou comme les vers et les mollusques.
 

 

Chez les mollusques, les vers et les vertébrés, la croissance est continue
 

En revanche, chez les animaux pourvus d’un squelette externe rigide comme les arthropodes (crustacés, araignées, scorpions, insectes) la croissance ne peut être continue car la présence de l’enveloppe rigide constituée par leur carapace inextensible s’y oppose. Pour pouvoir grandir, ils doivent au préalable se débarrasser de leur carapace. Celle-ci est éliminée sous la pression de l’augmentation de taille avant qu’une nouvelle carapace soit produite, ensemble de phénomènes qualifié de mue. Ainsi, la croissance des arthropodes est discontinue puisque l’augmentation de taille se fait uniquement au moment de la mue.
 

    

Chez les arthropodes, comme les crustacés et les insectes, la croissance est discontinue

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